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Ce que l’on cherche ailleurs est toujours en soi

  • Photo du rédacteur: Audrey TOUBOUL
    Audrey TOUBOUL
  • 23 juin
  • 2 min de lecture

Pourquoi pense t-on que c’est mieux ailleurs?


Dans une époque où le voyage est devenu un idéal – parfois même un mode de vie – il est facile de croire que le changement passe par un ailleurs. Changer d’air, changer de décor, changer de vie… comme si le mouvement extérieur suffisait à provoquer une transformation intérieure.


Bien sûr, voyager peut être une source d’enrichissement, d’ouverture, d’expériences précieuses. Parfois, c’est une nécessité : pour améliorer ses conditions de vie, pour saisir une opportunité, ou simplement pour répondre à une contrainte.

Mais quand le désir de partir devient récurrent, impérieux, voire compulsif, il peut aussi masquer autre chose.


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Le déplacement comme stratégie de contournement


Certaines personnes enchaînent les voyages, les déménagements ou les projets sans jamais vraiment s’arrêter. Non par plaisir ou par curiosité, mais parce que rester en place devient trop inconfortable.

L’agitation fait diversion. Et le départ procure un soulagement éphémère.


Ce réflexe de fuite empêche souvent de vivre l’instant présent. Ce sentiment permanent de passer à côté de sa vie ou d’être à côté de ses pompes peut venir de là par exemple. Car être pleinement présent à ce qui est – ici et maintenant – exige d’accueillir ce que l’on ressent, sans se projeter dans un ailleurs.

Or, c’est précisément cet ancrage dans le présent qui ouvre la voie à une transformation durable.


La MTAC* : une autre voie de transformation


La méthode MTAC* s’adresse à celles et ceux qui pressentent que l’extérieur ne résoudra rien sans un travail intérieur.


Plutôt que de chercher des réponses dans le mouvement ou dans le dépaysement, elle propose une démarche en trois temps :


  • Reconnaître les blocages, les mémoires, les injonctions qui poussent à vouloir « partir ».

  • Traverser les émotions ou les résistances que ce désir d’ailleurs recouvre.


  • Transmuter ce besoin de fuite en une capacité à habiter pleinement le présent, ici et maintenant.


Quand l’intérieur devient un territoire à explorer


Ce processus transforme le rapport au mouvement.

Il ne s’agit plus de fuir pour trouver mieux, mais d’habiter pleinement ce qui est, pour que, s’il y a déplacement, il soit juste. Aligné. Non plus dicté par une douleur, mais par un élan.


Ce que l’on cherche ailleurs – liberté, paix, nouveauté, respiration – est toujours en soi.

Et quand cet espace intérieur est réouvert, le monde extérieur cesse d’être une fuite.

Il redevient un choix.


 
 
 

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