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Faire ce que je veux, est-ce cela être libre?

  • Photo du rédacteur: Audrey TOUBOUL
    Audrey TOUBOUL
  • 14 sept.
  • 3 min de lecture

On confond souvent liberté et absence de contraintes. Mais pour moi, la vraie liberté n’a rien à voir avec « tout est permis ».


Un jour, mon mari m’a dit : « Tu peux faire tout ce que tu veux. »

Sur le moment, j’ai ressenti un grand cri intérieur de rejet : non, ce n’était pas vrai ! Et c’est justement à cet instant que j’ai compris à quel point on confond souvent liberté et possibilité de faire ce qu’on veut, quand on veut.


La fausse idée de la liberté


J’ai longtemps pensé que la liberté, c’était ça : voyager où je veux, choisir mon métier, aimer qui je veux, dire ce que je pense. Bien sûr, tout cela fait partie de la liberté et c’est précieux. Mais très vite, j’ai réalisé que ça ne suffisait pas.

Pourquoi ? Parce que je pouvais avoir toutes ces libertés extérieures et me sentir malgré tout enfermée. Prisonnière de mes peurs, de mes croyances, de mes automatismes ou de mon besoin de reconnaissance. La liberté extérieure ne vaut rien si l’intérieur reste enchaîné.


La vraie liberté commence à l’intérieur


Aujourd’hui, je vois la liberté comme quelque chose de plus intime et de plus exigeant.

Être libre, pour moi, c’est d’abord pouvoir choisir mes pensées. Ne pas être esclave de la petite voix qui tourne en boucle dans ma tête. C’est pouvoir choisir mes (ré)actions face à une situation, plutôt que de me laisser happer par des réflexes hérités du passé. C’est aussi changer mon regard sur ce qui m’arrive : décider si je me vis comme une victime ou comme quelqu’un qui a du pouvoir sur sa vie.


Cette liberté-là, personne ne peut me l’offrir ni me la retirer. Elle se cultive à l’intérieur, jour après jour, avec de la conscience et de la présence.


Liberté et responsabilité


Être libre ne veut pas dire tout se permettre. La liberté sans conscience devient fuite ou destruction. La vraie liberté implique une responsabilité : celle de choisir en accord avec mes valeurs, d’agir de manière alignée, de poser des actes qui construisent au lieu de détruire.

Finalement, être libre, c’est être capable de dire « oui » ou « non » en sachant pourquoi je le dis. C’est être en accord avec moi-même, pas simplement réagir à mes envies ou à mes pulsions.


Ce que je transmets dans mon accompagnement


Quand je regarde mon propre chemin, je vois bien que la liberté n’est pas un état figé. C’est une pratique, une discipline intérieure, un choix renouvelé chaque jour.

Et c’est exactement ce que je travaille avec mes consultants : les aider à retrouver une liberté qui ne dépend pas uniquement de leurs conditions de vie, mais qui se construit dans leur regard, leur alignement, leur autonomie.

Il ne s’agit pas de leur dire « tu peux faire ce que tu veux », mais de les accompagner à ressentir intérieurement qu’ils ont le choix, et que leurs choix peuvent transformer leur vie.


Pour conclure


Alors non, la liberté ce n’est pas « faire ce que je veux». C’est bien plus subtil, et bien plus puissant. C’est habiter pleinement qui je suis, dans mes choix, dans mes pensées, dans ma manière de répondre au monde.

C’est une liberté vivante, intérieure, organique, qui m’accompagne partout. Et c’est cette liberté-là que je choisis de cultiver — et de transmettre.

 
 
 

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