Le mental ou celui qui ne nous voulait que du bien
- Audrey TOUBOUL
- 7 mai
- 2 min de lecture
On entend souvent dire qu’il faut “faire taire le mental”.
Qu’il nous encombre, qu’il nous fatigue, qu’il nous sabote. Oui… parfois. Mais ce n’est pas tout.
Le mental est une puissance brute. Il peut être destructeur quand il tourne en boucle sur nos peurs, nos doutes, nos insécurités. Il peut simplement nous faire ressentir des émotions peu agréables ou aller jusqu’à nous enfermer dans un scénario sans issue, une sensation de prison intérieure. Mais ce n’est pas son seul aspect.
Ce qu’on oublie souvent, c’est que le mental a aussi la capacité de projeter du positif. Il peut imaginer, créer, ouvrir le champ des possibles. Quant on rêve, quant on se projette, quant on visualise un futur meilleur, c’est lui qui œuvre tout aussi puissamment en coulisses. Ce n’est pas de la naïveté. C’est une force créatrice.
Le mental : un outil de conscience
Ce qu’on pense profondément, on le matérialise intérieurement.
Si notre mental est saturé de peur et d’angoisse, le corps se crispe, les émotions stagnent, l’énergie se bloque. Des douleurs peuvent apparaître. Mais si notre mental s’oriente vers la possibilité, l’ouverture, le mouvement, alors notre réalité intérieure change.
C’est tout le travail que je propose avec la méthode MTAC* : éclairer ce qui se joue dans le mental, pour en faire un allié de transformation.
Quant un blocage remonte, quant un schéma négatif apparaît, ce n’est pas un échec. C’est un message. Une mémoire à libérer. Une empreinte à nettoyer.
Et c’est là que l’énergétique prend le relais.
On libère dans le corps ce qui a été conscientisé dans l’esprit.
Le mental a fait son travail de signal, l’énergie fait son travail de nettoyage.
Se libérer, c’est voir autrement

Je ne crois pas qu’il faille faire taire le mental. C’est une hérésie en soi-même! Je crois qu’il faut lui donner la bonne direction. Qu’il devienne un éclaireur, un allié, un espace de création consciente.
Quant il s’emballe, on l’écoute. Quant il projette, on le suit. Quant il alerte, on libère.
Le mental n’est pas l’ennemi. C’est une boussole qu’on apprend à diriger.
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